Il égare tous mes vieux vêtements, pour m’obliger à porter les nouveaux, ajustés et sans trous.
D’un œil dur, il juge mes enthousiasmes de jeunesse, et dénigre mes rêves.
Et il m’évite les risques, car il sait mieux que tous ce qui est bon pour moi.
Cet homme, qui préfère ses écrans sans reliefs aux pleins visages du monde, qui se contente d’oublier peu à peu ce qu’il avait appris, et qui s’efforce même de prendre du bide pour ne plus me ressembler…
…celui-là, est-il encore moi ?
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